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Nouakchott aura enregistré coup sur coup, en moins de 24 heures, les visites quasi simultanées des ministres des affaires étrangères Iranien Mr Manouchehr Moutaki et Soudanais Mr Ali Kart dont les deux pays se trouvent dans la visière de l'ONU et de la grande majorité de la communauté internationale avec à la pointe les incontournables USA mais le monde occidental de façon générale, il est vrai aussi.A l'Iran il aura été reproché et imputé son obstination à mener à terme un programme nucléaire à forts relents militaristes même s'il s'en défendrait énergiquement sans arriver à rassurer pour autant sur la finalité pacifique d'une telle entreprise, si légitime soit-elle au demeurant ;sans oublier les implications supposées ou réelles de ce pays dans le financement, l'encadrement et le soutien de certaines formes de terrorisme ou de résistance, ce serait selon de quel bord on verrait les choses.
Le Soudan dont le président El Bachir est sous mandat d'arrêt délivré par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour génocide et crimes contre l'Humanité commis au Darfour n'aurait guère meilleure mine que l'Iran, cet éternel et indécrottable sociétaire de «l'Axe du Mal» à en croire le Texan va-t-en-guerre et ex président US Bush jr.A la suite de ces deux visites concomitantes, un journaliste quelque peu laudateur sur les bords aura cru bon de parler de «baptême du feu» pour notre toute nouvelle et espérons le bien pas novice pour autant ministre des AE Mme Naha Mint Mouknass.Il ne croyait sans doute pas si bien dire en employant l'expression «baptême du feu» car de feu ou de braises incandescentes, il y aurait bien lieu de parler en évoquant ces deux pays et leurs dirigeants si musulmans voire arabe que serait bien l'un d'eux !
Je m'en irais bien dans cet essai m'interroger sur les raisons de tant d'empressements de la part de ces deux pays et de leurs dirigeants mis au ban de la CI en m'évertuant d'en casser les codes et ressorts réels d'abord et dans la mesure du possible.Dans un second volet, le modeste diplomate que je fus, s'arrogerait aussi la permission d'adresser quelques conseils et mises en garde à l'intention du président fraîchement élu Mr Mohamed Ould Abdel Aziz et à celle de sa bien inédite, nouvelle et forcément inexpérimentée ministre des A-E.Et pourtant, je n'aurais rien d'un misogyne.Cela dit, il n'y aurait vraiment pas de quoi en rougir car ce serait bien en forgeant que l'on devient forgeron et nos deux dirigeants concernés auraient bien à eux l'éternité de toute une législature pour apprendre leurs nouveaux métiers respectifs.Comme partout au monde en pareil cas, du reste.
Nouakchott aura enregistré coup sur coup, en moins de 24 heures, les visites quasi simultanées des ministres des affaires étrangères Iranien Mr Manouchehr Moutaki et Soudanais Mr Ali Kart dont les deux pays se trouvent dans la visière de l'ONU et de la grande majorité de la communauté internationale avec à la pointe les incontournables USA mais le monde occidental de façon générale, il est vrai aussi.A l'Iran il aura été reproché et imputé son obstination à mener à terme un programme nucléaire à forts relents militaristes même s'il s'en défendrait énergiquement sans arriver à rassurer pour autant sur la finalité pacifique d'une telle entreprise, si légitime soit-elle au demeurant ;sans oublier les implications supposées ou réelles de ce pays dans le financement, l'encadrement et le soutien de certaines formes de terrorisme ou de résistance, ce serait selon de quel bord on verrait les choses.
Le Soudan dont le président El Bachir est sous mandat d'arrêt délivré par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour génocide et crimes contre l'Humanité commis au Darfour n'aurait guère meilleure mine que l'Iran, cet éternel et indécrottable sociétaire de «l'Axe du Mal» à en croire le Texan va-t-en-guerre et ex président US Bush jr.A la suite de ces deux visites concomitantes, un journaliste quelque peu laudateur sur les bords aura cru bon de parler de «baptême du feu» pour notre toute nouvelle et espérons le bien pas novice pour autant ministre des AE Mme Naha Mint Mouknass.Il ne croyait sans doute pas si bien dire en employant l'expression «baptême du feu» car de feu ou de braises incandescentes, il y aurait bien lieu de parler en évoquant ces deux pays et leurs dirigeants si musulmans voire arabe que serait bien l'un d'eux !
Je m'en irais bien dans cet essai m'interroger sur les raisons de tant d'empressements de la part de ces deux pays et de leurs dirigeants mis au ban de la CI en m'évertuant d'en casser les codes et ressorts réels d'abord et dans la mesure du possible.Dans un second volet, le modeste diplomate que je fus, s'arrogerait aussi la permission d'adresser quelques conseils et mises en garde à l'intention du président fraîchement élu Mr Mohamed Ould Abdel Aziz et à celle de sa bien inédite, nouvelle et forcément inexpérimentée ministre des A-E.Et pourtant, je n'aurais rien d'un misogyne.Cela dit, il n'y aurait vraiment pas de quoi en rougir car ce serait bien en forgeant que l'on devient forgeron et nos deux dirigeants concernés auraient bien à eux l'éternité de toute une législature pour apprendre leurs nouveaux métiers respectifs.Comme partout au monde en pareil cas, du reste.
I) Pourquoi donc l'Iran et le Soudan manifesteraient-ils tant «d'empressements» à l'égard d'un gouvernement à peine installé?
i) Tout d'abord et de façon peu élaborée sachant que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, on serait en droit de penser que la situation d'isolement international commune à ces deux pays expliquerait bien à elle toute seule tant «de prévenances et d'assiduités» certainement pas fortuites ni gratuites.Par ailleurs, l'Iran et le Soudan penseraient , et là vraiment à tort, que le nouveau pouvoir Mauritanien serait lui aussi dans une situation d'isolement semblable à la leur qui ferait donc que, "qui se ressemblent, s'assemblent".Ce qui est loin d'être le cas du nouveau régime et notre gouvernement n'en dira et fera jamais assez pour le leur faire comprendre nettement et sans ambages aussi !Mais, en poussant un peu plus l'analyse on se rendrait compte aisément qu'il n'y aurait pas que cela pour vraiment tout démêler et justifier.
ii) En effet, pour avoir rompu les relations diplomatiques avec l'Etat d'Israël du temps de la Transition post-putsch déjà, le président finalement élu Mr Ould Abdel Aziz serait presque naturellement devenu un interlocuteur et un partenaire tout indiqué pour le dirigeant Soudanais Al Bachir et surtout l'Iranien Ahmedinejad.Ce dernier se sera distingué sur la scène internationale par son négationnisme sommaire et ne rêverait que de «rejeter les Hébreux à la mer» comme jadis le fit le Pharaon tel que rapporté par le Saint Coran et l'Exodus biblique.Autres temps, autres moeurs serait-on tenté de rappeler au passage au président antisémite Iranien.En effet, les deux dirigeants de ces pays se seront singularisés par leur antisémitisme primaire, rustre et quasiment au ras du plancher des vaches.Ce disant, loin de moi l'idée de me faire l'avocat et encore moins l'Inquisiteur de quelque Diable de quel bord qu'il serait.D'ailleurs, en son temps, j'avais énergiquement condamné les atrocités et la punition collective inhumainement commises par Israël à Gaza l'hiver dernier et cela sur le blog, For-Mauritania et bien d'autres espaces encore :L’hécatombe de Gaza, la Shoa des Hébreux et l’Apocalypse anticipée.
iii) Par conséquent l'objet de mes propos-ci serait tout prosaïquement d'attirer l'attention de notre tout nouveau gouvernement sur les conceptions 'originales" et plutôt déviantes de ces deux pays et surtout de leurs dirigeants sur la "question du Proche-orient" et son règlement éventuel.Personne et surtout pas la grande majorité de nos compatriotes ne souffriraient de voir notre pays se fourvoyer dans ce genre de radicalisme simpliste, primaire et brutal aux lourdes implications internationales et aux bien répréhensibles portées morales."Dis moi qui tu hantes et je te dirais qui tu es", une bien vieille sentence qui n'aura pris aucune ride de nos jours encore.
iiii) L'Iran aurait en outre, contrairement au Soudan, des préoccupations géostratégiques patentes soit :implanter en lieu et place d'Israël bouté hors, à juste titre sans doute mais ceci serait une autre paire de manches, une tête-de-pont à la jonction du monde arabe et de l'Afrique sub-Saharienne pour répandre ses agressifs et inquiétants prosélytismes politico-religieux dans ces régions du monde jusqu'ici épargnées par l'idéologie Perse du «tout-islamiste ou plutôt chiite».L'expansionnisme "islamiste" ou plus précisément Chiite Iranien ne serait pas sans curieusement rappeler la fameuse et bien agnostique celle là «révolution mondiale» Trotskyste, toutes choses étant égales par ailleurs.Pour sûr que les « gardiens de la Révolution » d'Iran n'auront pas volé leur réputation au point de vouloir essaimer de manière intercontinentale, outre-asiatique.
II)Conseils et mises en garde à l'intention du nouveau président .
i) Le président tout juste élu Mr Ould Abdel Aziz n'aurait pas la mémoire si courte au point d'oublier notre très importante communauté négro-Mauritanienne qui ne s'accommoderait point de voir le président pour lequel elle aura majoritairement voté et en lequel elle aura fondé beaucoup d'espoirs, même si ce serait à coups de promesses électorales, s'acoquiner avec le boucher et bourreau des noirs du Darfour qu'est assurément le Soudanais El Bachir.La crédibilité de son sûrement sincère discours réparationniste et justicialiste en prendrait un sacré coup à même de soulever les pires et légitimes suspicions au sein de cette communauté qui attend toujours de faire le deuil de «son Darfour Saharien» commis par Taya cet autre macabre précurseur du sinistre El Bachir.Sans oublier les pays africains au sud du Sahara qui ne manqueraient point de marquer au fer rouge le nouveau pouvoir Mauritanien pour ses accointances prématurément peu recommandables.Ce qui compromettrait gravement tous espoirs de réadhésion à la CEDEAO que nous n'aurions jamais dû quitter compte tenu de notre originale et unique double appartenance arabo-africaine.
ii) Argument-massue: en se fourvoyant avec ces deux Etats compromis dans le terrorisme pour l'un et les crimes contre l'humanité pour l'autre, le président Ould Abdel Aziz perdrait, à n'en pas douter, l'usage de ses deux cartes maîtresses:soit celle de la lutte anti-terroriste et celle de sa volonté affichée de régler le lourd et interminable passif humanitaire aux yeux de l'Occident et surtout des USA qui renâclent toujours à traiter avec son nouveau régime même s'ils se font progressivement plutôt conciliants.Mais ces derniers y seraient presque contraints ne serait-ce que dans le cadre du «Transsahara counter-terrorisme», ce qui n'est pas peu déjà..Et le reste de l'Occident ne lui pardonnerait sûrement pas d'éventuelles accointances avec le boucher du Darfour avec en sus, comme cerise sur le gâteau, une probable compromission avec Téhéran ;cet Etat quasi hors-la-loi et cela pas seulement que du point de vue et aux yeux du monde judéo-chrétien.Demandez donc au reste du monde Arabo-islamique aussi.Et quel gâchis ce serait vraiment pour le jeune président en pleine période de grâce internationale!
iii) Stratégiquement, les abouchements de notre gouvernement avec ces deux « parias » ne seraient même pas de nature à servir de monnaie d'échange susceptible de contraindre laes relativement rétifs et résolument Iranophobes Etats Unis à revenir à de meilleurs sentiments à l'égard de l'ex-putschiste même bien élu.Et puis, franchement, il ne faudrait pas tellement s'en faire au sujet des USA qui ne feraient que bouder conjoncturellement rien que pour respecter un formalisme de bon ton et limité dans le temps forcément, sans plus.Par conséquent, de ce rapprochement ne pourrait guère sortir rien de vraiment trop contraignant pour Washington qui dispose déjà d'un cordon sanitaire et d'un pare-feu solides pour avoir carrément supplanté en Afrique la France et la G-B anciennes puissances tutélaires pourtant.Rideau de fer comme aurait dit Churchill matérialisé par ses divers et multiples accords de partenariat politique, économique, militaire, anti-terroriste et stratégique contractés avec pratiquement l'ensemble des Etats du continent noir tombés dans son escarcelle depuis belle lurette déjà.Accords conclus tant dans le cadre bilatéral que multilatéral.Bien au contraire, les USA pourraient même se payer le luxe suprême et malin de laisser le nouveau régime bien s'enferrer et s'emmêler dans la toile de la « veuve noire » ou verte, en l'occurrence, de l'extrémisme islamiste Iranien et Soudanais avant de le cueillir à froid une fois suffisamment compromis avec ces « intouchables» au sens Boudhiste littéralement!
iiii) De là aussi à penser que l'Iran et le Soudan nourriraient quelque secret dessein de contourner les mesures d'embargo ou de sanctions économiques et financières décrétées contre leurs pays et leurs dirigeants il n'y aurait qu'un pas.Et notre pays et son nouveau pouvoir se passeraient bien de ce genre de mauvaise publicité toute en suspicions abracadabrantesques mais suffisamment vraisemblables pour occasionner beaucoup de dégâts, même à tort.Il n'est guère de bonne presse que notre pays soit étiqueté comme sous-traitant dans les activités douteuses et peu chrétiennes voire peu musulmanes aussi et pour cause donc de l'Iran ou du Soudan.Ajoutez à cela nos démêlés avec le narcotrafic et vous obtiendrez bien un tableau peu reluisant et flatteur pour un pays qu'il s'agirait de remettre à flots.Et cela d'autant plus que les régimes élus issus d'un putsch auraient la fâcheuse réputation d'être plus façonnables et impressionnables que «les régimes dits élus sans gros accrocs», même si l'ex-général n'est plus général mais bel et bien un président plus ou moins bien élu et plutôt bien que moins, de mon humble avis, soit dit en passant.Pour peaufiner et parfaire la fréquentabilité du nouveau pouvoir chez Obama le démocrate hardliner et le tatillon vieil Occident, il y avait sûrement mieux à faire, me semblerait-il bien, par les communicants du nouveau président Mr Ould Abdel Aziz!
III)Conclusion:Le président Mr Ould Abdel Aziz se devrait impérativement de décliner irrévocablement et sans ménagements aucuns les avances vénales plus qu'intéressées de l'Iran et du Soudan qui ne mèneraient nulle part sinon à l'impasse et ma foi le nouveau régime n'a vraiment pas besoin d'en rajouter pour se décloisonner surtout après avoir remercié dans une autre vie les puissants lobbyistes et amis de toujours de l'Occident que sont les Israëliens.Il serait aussi hors de question d'accepter l'auto-invitation convoyée par le MAE d'Al Bachir qui projetterait d'effectuer une visite officielle en Mauritanie.Parallèlement, il serait tout aussi inadmissible que le nouveau président Mr Ould Abdel Aziz acceptât l'invitation officielle Iranienne à se rendre chez la théocratie des mollahs chiites hérétiques politiques et religieux aussi qui ne partagent rien avec notre Nation sunnite, jusqu'à la même...religion.Par conséquent, il serait impératif de mettre un terme définitif à ces bien précoces et envahissantes «liaisons dangereuses» !La Mauritanie n'est pas la Chine.
We men yehdi allah, houwe el mouhtedi.
NB:«Veuve noire»=une araignée venimeuse à la piqure mortelle
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