mercredi 11 novembre 2009

Comment liquider les Moufcidines sans se fatiguer.


(Sous-titre :Comment liquider les racistes hackers IGNARES hystériques et tutti quanti ci-bas sans se fatiguer.) 
LIENS: Ocvidh   Flamnet Haratine

Au rythme où vont au pas de charge les limogeages hebdomadaires de Moufcidines, il ne serait à craindre que nous n'en soyions réduits à court terme à importer nos gestionnaires des pays scandinaves passant pour être les moins affectés par la corruption selon le fameux classement de Transparency International .Pour éviter d'en arriver à cette désastreuse et onéreuse extrémité, je me proposerais bien, Oh sans grandes prétentions du reste, de livrer au nouveau président Mr Mohamed Ould Abdel Aziz pas moins que la panacée universelle voire l'arme absolue anti-gabegique fruit de mes cogitations et divagations en la matière.Plutôt divagations que cogitations pour être plus clair et franc, mais soit et qu'à cela ne tienne.
°°«Solution finale-Endlösung»:un Goulag Saharien pour Moufcidines-gabegistes. 
Il me sera arrivé dans une de mes peu usuelles poussées d'enthousiasme de proposer au nouveau président une solution radicale certes, pour avoir déjà fait ses preuves en Sibérie sous l'impulsion expéditive et impitoyable de Béria le chef de la police politique soviétique, le NKVD.Ladite solution préconisait la création d'un « Goulag Saharien » pour le cantonnement et la rééducation de nos innombrables Moufcidines .Un peu à l'image du terrible « Archipel du goulag » si bien dépeint par l'écrivain dissident et prix Nobel Soljenitsyne qui en aura expérimenté les affres à ses dépens.Etant entendu que la charge du maintien des rigueurs disciplinaires au sein de ce bagne Saharien à même de reléguer dans la catégorie « villégiature » les Îles du Diable d'Henri Charrière alias Papillon, ce célèbre bagnard Montmartrois de Cayenne en Guyane, incomberait aux tortionnaires avérés de l'ex dictature de Mr Ould Taya.Un coup de génie vraiment que cette idée, «all in one», sachant que la fournaise des ardents simoun et harmattan Sahariens se chargerait de faire « le reste (sic) » aussi bien sinon mieux que le blizzard poudreux et glacial de la lointaine Sibérie.De quoi faire aussi oublier les terribles camps disciplinaires des "Bats d'Af" du Sahara Tunisien!D'autant plus que les températures seraient égales de part et d'autre, en valeur absolue en tout cas, + ou – 50°.Mais, à la réflexion, il me sera apparu que cette radicale « Solution finale-Endlösung » ne manquerait point de chagriner sur les bords certaines âmes sensibles, pas toutes cependant, de la CI.Et nous n'avons vraiment pas besoin de cela pour ne pas dire que nous nous en passerions bien volontiers carrément.Donc exit le Goulag Saharien et tant pis pour KGBéria, un de mes plus sinistres pseudonymes, en fait celui des cafardeux et mauvais jours, soit dit en passant.
°°Moralisation des razzias commises par les rezzous modernes de razzieurs au col blanc.
Penchons nous donc sur les autres éventuelles possibilités à même de venir à bout de ce phénomène de société très, voire trop dans l'air du temps que serait devenu le culte dérisoire de la gabegie.
J'en serai arrivé au terme de certaines de mes élucubrations et extrapolations à conclure que la gabegie endémique chez nous puiserait ses origines aux sources du passé de nos razzias et rezzous de « Et'hentit-vandalisme» encore magnifiés par nos griots et poètes contemporains même au 21ème siècle.Et puisque ces « mauvaises manies » sembleraient ancrées et quasiment inexpugnables tâchons d'en faire profiter tout le monde en les amarrant à une certaine équité distributive et collectiviste, faute de mieux.Cela étant, je n'irai point jusqu'à soutenir qu'il faille légaliser la gabegie-Vessad, en revanche je préconiserais volontiers, pince sans rire, la moralisation du pillage, ce paradoxe, comme le faisaient mes ancêtres Hassan qui arrosaient toute la tribu et ses dépendances de leurs libéralités gagnées à coups de razzias dévastatrices perpétrées par des rezzous surentraînés.Il s'agirait donc de transposer le collectivisme altruiste des razzieurs célébrés par Ould Endjartou et ses congénères à nos modernes razzieurs-Moufcidines au col blanc.Sans plus.Pour cela, il suffirait de prendre des dispositions légales imposant aux razzieurs-Moufcidines au col blanc de reverser 99,999% de leurs chapardages à leur tribu, village ou Edebay selon qu'ils soient dans l'ordre, arabo-bérbères, négro-mauritaniens ou Haratine.Dans ce cas de figure, les Moufcidines seraient devant 2 choix incontournables: primo choisir de reverser les 99,999% à leur clan d'extraction tout en empochant 0,001% du montant de leurs « exploits » ce qui devrait équivaloir à un salaire décent ou alors secundo, estimant que le jeu n'en vaudrait plus la chandelle, nos Moufcidines s'abstiendraient tout bonnement de piller les déniers publics en contrepartie de ce pourcentage de misère, la philanthropie et l'altruisme ne les étouffant pas encore.Enfin, l'argent n'ayant pas d'odeur, il serait d'à propos d'exiger de chaque "Moufcide en activité" la création dans sa région, l'animation et le financement d'une espèce de Kolkhose voire de kibboutz collectiviste au cas peu probable du rétablissement des RD avec Israël dont les conseils et l'expérience en la matière seraient très édifiants. à défaut de la défunte URSS.Mais enfin, nous n'en sommes pas encore là...
°°Retour à l'âge de la pierre et à l'économie de troc et abandon de l'échange monétaire.
Une autre solution consisterait à retourner à l'âge de la pierre en réadoptant le plus vieux et le plus simple système d'échanges soit l'économie de troc en faisant table rase de l'échange monétaire.Il irait de soi que l'Etat renoncerait dans ce cas à l'échange monétaire dont l'étalon ne serait autre que notre monnaie nationale l'Ouguiya objet de tant de convoitises et de pratiques gabegistes justement.Le retour à l'économie séculaire de troc serait d'autant plus concevable, réalisable et pratique que l'Ouguiya est déjà en soi une monnaie inconvertible donc inutile pour les paiements extérieurs.Par conséquent, notre commerce extérieur ne souffrirait point de cette démonétisation éventuelle car nous resterait toujours la possibilité de régler nos importations en nature:fer, poisson, pétrole, services, tourisme etc...contre denrées alimentaires et matériels d'équipement etc …Cette option impliquerait que toutes les transactions commerciales internes et externes s'accompliraient sur la base du système d'échange du troc au détriment des échanges monétaires.Et le plus sérieusement au monde cette fois ci, le troc est bel et bien de mise et utilisé de fait comme moyen d'échange  ou de paiement international.Vous aurez sans doute déjà deviné là où je voudrais bien en venir : en effet, il est beaucoup plus malaisé de détourner des sacs de riz, de blé, des bidons d'huile...etc que des sacs d'Ouguiya.Dans notre prochaine économie de troc, les Moufcidines auront à résoudre 3 grands et quasiment insurmontables challenges portant à la fois sur le volume, le poids et la visibilité des articles subtilisés.La première difficulté sera relative à la manutention des lourds sacs de riz, de blé de farine de 100kg, des fûts d'huile, des ballots de tissu, des médicaments etc..., le second non moins ardu défi porterait sur le volume soit l'entreposage des denrées détournées et le troisième et déterminant écueil ne serait rien moins que la visibilité aveuglante à cent lieux à la ronde de ces lourds et volumineux larcins.Admettez qu'il y aurait bien là de quoi en décourager plus d'un Moufcide, si zélé et coriace qu'il soit !Dernier détail et non des moindres, l'échange monétaire étant aboli les opérations et écritures comptables bancaires se feraient tout logiquement en nature.Aucune banque ne serait en mesure d'honorer concrètement ses engagements à l'égard d'un Moufcide ayant au crédit de son compte 10 000 sacs de riz ,100 000 bidons d'huile, 10 000 cartons de lait, 1000 000 de nos barils de pétrole, 20 4 fois 4, 500 000T de fer, 1000T de poulpe, 5000 chameaux, 200 tonnes  d'uranium juste découvert etc...Cela serait matériellement impossible pour les banques confrontées elles aussi aux problèmes de manutention et d'entreposage.Il va de soi que les banques étrangères ne seraient pas non plus intéressées par ces encombrantes et volumineuses transactions en nature, ce qui stopperait net l'évasion de nos capitaux à l'étranger.Autant alors dire que dans cette dernière perspective, nos richesses même inégalement partagées, "enrichiront" vraiment le pays au lieu de participer au boom de l'immobilier étranger ou à renflouer les banques off shore et autres sociétés écran.Eh oui, il m'est souvent arrivé d'être on ne peut plus sérieux tout au long de cet essai où le persiflage le disputerait à l'amère réalité, Hélas.

Conclusion:Si malgré tout aucun de mes remèdes susmentionnés ne se révélait efficace et concluant, il ne me resterait plus qu'à conseiller aux 95% de mes compatriotes exclus du «Système» d'émigrer voire de changer de nationalité pour laisser le pays aux mains et à l'usage exclusif des 5% de « Moufcidines veinards » bénéficiaires, pivots et animateurs du «Système».Voilà, c'était tout Mr le président./.

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