samedi 16 mai 2009

Echec de la médiation Sénégalaise:la dictature rate le coche, tant mieux pour la démocratie.

(On ne paie jamais trop cher une bonne leçon.Proverbe)
Le président Wade à la tête d'une notable délégation comprenant Mr Jean Ping président de la Commission de l'UA, Mr Djinnit réprésentant spécial du SG des NU en Afrique occidentale et Mr Ali Triki Sécretaire Libyen chargé des affaires africaines, aura entrepris à Nouakchott une médiation que d'aucuns auront qualifiée de la dernière chance, le mercredi 14 courant.Et cela à près d'une semaine seulement de l'ouverture de la campagne électorale prescrite par l'agenda unilatéral imposé par la junte putschiste au pouvoir.Après une journée d'intenses pourparlers et tractations avec les différents protagonistes de la crise dont bien évidemment le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et le général limogé, entre autres acteurs politiques, force aura été cependant de constater l'échec de la médiation Sénégalaise.La pierre d'achoppement étant le refus obstiné des putschistes d'ajourner leur agenda électoral unilatéral prévoyant des élections dites présidentielles anticipées le 6 juin prochain.Au lendemain de cet énième insuccès imputable, comme d'accoutumé, à l'obstination forcenée dans le refus de tout compromis du général putschiste il serait saisissant de souligner qu'en éconduisant si malhabilement la médiation du président Wade appuyé par l'UA et l'ONU, le général limogé ne semble toujours pas avoir réalisé qu'il vient de compromettre pour de bon ses chances de légaliser son coup de force aux yeux de la CI.Pire, il se sera mis celle ci bien plus qu'avant sur le dos pour longtemps encore et il n'avait vraiment pas besoin d'en rajouter pour aggraver son intenable position à terme.A moins qu'il ne se prenne pour un Robinson Crusoé régentant une île déserte aux confins du Sahara dénommée Mauritanie auquel cas nous serions bien curieux qu'il nous la place donc sur une carte.Pour bien comprendre l'aubaine inespérée que vient de gâcher celui qui ne rêverait pourtant que d'une impossible reconnaissance internationale de son régime putschiste posons nous donc quelques questions simples qui tiendraient presque de la politique-fiction:(i)Que se serait-il produit si le général putschiste avait accédé à la demande du président Wade relative à un éventuel ajournement de son calendrier électoral unilatéral?(ii)Quelles seraient donc les raisons « intimes » qui auraient amené Aziz à rater si grossièrement le coche pour le plus grand bien de la démocratie?(iii)Enfin les conclusions à tirer d'un tel bide.
(i)Que se serait-il produit si le général putschiste avait accédé à la demande du président Wade relative à un éventuel ajournement de son calendrier électoral unilatéral?
1*Si la junte au pouvoir avait eu la présence d'esprit d'accepter d'ajourner son calendrier électoral imposé au pas de charge, il y aurait eu fort à parier que la CI réprésentée par l'ONU et l'UA aurait mis cet acte de «bonne volonté» à son crédit et aurait envisagé avec de meilleures intentions et dispositions la suite des tractations éventuelles pour une sortie de crise acceptable par toutes les parties y compris ces «putschistes assurément bien accommodants» tout de même au final.Gain de fréquentabilité donc.Surtout que ladite concession faite à peu de frais aurait pu rapporter gros comme diraient les accros des jeux de hasard.Nous verrons plus loin pourquoi.Manifestement, Aziz et ses conseillers auront été de piètres joueurs sur ce coup ci.
2*Sans préjuger de la qualité et de l'appartenance politique des candidats éventuels qui se déclareraient, un report des élections aurait sûrement suscité de nouvelles candidatures plus sérieuses aux "présidentielles anticipées" étoffant et rehaussant ainsi le niveau de la compétition qui n'en serait que plus crédible encore aux yeux de la CI, même si personne ne serait dupe quant à l'issue finale fort prévisible du scrutin forcément pipé comme il se doit bien évidemment.Car, comme de mise dans toute dictature qui se respecte, la nôtre se sera arrangée pour que «pile elle gagne, face elle ne perd pas»!Le jackpot à tous les coups.
3*L'ajournement du calendrier électoral par Aziz aurait aussi renvoyé ipso facto la balle dans le camp des antiputschistes qui devraient tout de même bien faire état des raisons qui les ont amené à demander le report sine die, celui ci n'étant pas une fin en soi.Autrement dit, ils se devront de justifier et de répondre à cette question ci:un report pourquoi faire donc?Or, il se trouve que depuis que le RFD a rejoint le camp antiputschiste la base consensuelle de l'opposition est devenue très ténue et indicible.Que compterait bien faire l'opposition dans l'intervalle du report, quelles alternatives proposerait-elle donc?Difficile d'improviser en quelques semaines une position commune acceptable par toutes les formations antiputschistes avec le RFD en prime.D'où d'inévitables zizanie et imbroglio difficilement surmontables en si peu de temps.Dans ce cas de figure aussi, les putschistes auraient à coup sûr tiré leur épingle du jeu en prenant au dépourvu et divisant une opposition loin d'être monolithique comme le BASEP militaire et «parlementaire» (sic) d'Aziz.
4*Ceci expliquant cela peut être, l'ajournement des élections aurait, à n'en pas douter, contribué à diviser immanquablement l'opposition démocratique et les tenants de la légalité car certains voudraient bien y voir une embellie de nature à leur permettre de sauver enfin la face avec l'illusion d'avoir finalement réussi à ramener au compromis l'intraitable et obstiné général putschiste.Il ne serait à craindre alors que certains opposants voire certaines formations politiques de l'opposition peu persévérants et patients et qui n'en demandaient pas tant du reste ne se se faufilent à travers la fausse «brèche aspirante» ainsi pratiquée par les putschistes et cela sans demander leur reste.Ne nous voilons pas la face, des opportunistes volages et volatiles il y en a urait dans tous les camps y compris celui de la légalité.
5*Enfin, un ajournement des élections aurait infailliblement posé sur le tapis la question incontournable:que faire donc du président légitime?Et là aussi Aziz et ses amis putschistes auraient tout à gagner en mettant en évidence les dissensions à ce sujet jusqu'au sein même de l'opposition coalisée FNDD-RFD.Ahmed Ould Daddah n'ayant jamais fait grand mystère de ses sentiments vis à vis du président légitime.Il y avait donc encore une fois pour les putschistes une carte et non des moindres à jouer là aussi.
(ii)Quelles seraient donc les raisons «intimes» qui auraient amené Aziz à rater si grossièrement le coche pour le plus grand bien de la démocratie?
1*Au vu des raisons citées dans le paragraphe précédent, il serait plutôt laborieux voire absurde même de tenter de trouver une explication rationnelle stricto sensus au refus défiant toute raison fait par le général putschiste.Et pour se mettre la terre entière sur le dos, il ne pourrait s'y prendre mieux.Donc si justification il y aurait à cette bévue commise par les putschistes elle serait à chercher dans le tempérament et l'état d'esprit de notre général-patient confortablement calé sur son divan pour les besoins de notre analyse psy.Manifestement, le sujet souffrirait d'une méfiance maladive qui n'est pas sans rappeler celle de son mentor Taya.Ayant prétendument démissionné de la présidence du HCE et de l'armée il ne serait donc plus tout à fait sûr de pouvoir encore garder longtemps la main haute sur son «outil de travail» qui ne serait rien moins que la force armée au service de ses ambitions personnelles.Une incertitude sur les lendemains se serait visiblement emparée de lui au point que les semaines qui passent seraient vues comme autant de périls à surmonter.Le plus tôt il investirait le palais présidentiel mieux ce serait de son avis et sans s'embarrasser outre mesure de fioritures.Notre général limogé-démissionnaire semblerait soudain angoissé à l'idée de la fin du mythe du «leader charismatique» dépouillé de ses galons étoilés, dérisoires attributs de la force à ses yeux.Par ailleurs, cela nous édifierait suffisamment sur le degré de confiance qu'il aurait vis à vis de ses camarades militaires du HCE et autres encore en activité.
2*Toujours dans le registre de la défiance, notre candidat putschiste émule de Taya craindrait qu'un report éventuel n'ouvre la voie à certaines candidatures plus solides et consistantes que celles déjà en lisse et de nature à porter ombrage à la sienne voire de lui damer carrément le pion, pourquoi pas.Appréhensions tout à fait fantaisistes sachant qu'il n'hésiterait point à nous la rejouer à la «Kobeni» comme son gourou Taya en d'autres temps.
3*La présence plutôt acquiesçante dès le début du président Wade, l'ombre tutélaire du Guide Libyen en la personne de Triki lui auraient fait reprendre du poil de la bête.Manifestement, point n'est besoin d'être devin pour comprendre que le président Wade aurait affecté d'entreprendre une médiation rien que pour se dédouaner aux yeux de la CI, de l'UA et de l'ONU d'avoir presque reconnu le putsch comme il l'a fait avec les Guinéens aussi.Il n'est un secret pour personne qu'il aurait déjà jeté son dévolu depuis belle lurette sur son «boy nar» natif de son pays et de surcroît gros propriétaire immobilier au Sénégal nous aurait-on dit.En politique comme dans la vie, il y aurait aussi de la place pour l'affectif même si ce n'est pas la règle et Dieu seul saurait ce qu'ils se seraient dit lui et son poulain en dialecte Wolof en aparté.Et ce sera toujours cela pour nos 200.000 frères Sénégalais établis en Mauritanie dirait sous cape sûrement le président Wade et nous aussi avec lui du reste.Mais, Mr le président Wade, il y va aussi du sort de toute une nation prise en otage tout de même, SVP!
(iii) Conclusion:Rien que le simple fait d'avoir évacué d'un revers de main catégorique et arrogant l'ajournement d'élections où il aurait en plus tout à gagner et cela tout en faisant fi des intercessions de la CI par le biais de l'ONU et de l'UA permettrait déjà de présager de la conception unilatérale et sans partage qu'aurait le candidat-dictateur du pouvoir.L'homme semblerait assurément réfractaire à la culture du compromis fut-il avantageux pour lui comme d'établi plus haut.Rigidité et manque de flexibilité distinctifs de la race universelle des despotes de triste mémoire.Il faudrait bien admettre qu'Aziz aura été à bonne école et aurait de qui tenir et comment donc!Enfin, que l'opposition démocratique se le tienne pour dit une bonne fois pour toutes:on ne négocie jamais valablement avec la dictature, on résiste jusqu'au bout, tout court.Au terme de la médiation Sénégalaise du président Wade, il serait permis d'affirmer que l'avenir de la démocratie en Mauritanie l'aura échappé belle grâce à...l'entêtement du général limogé aussi paradoxal que cela puisse paraître.On ne nous y reprendra plus devraient clamer en choeur tous les démocrates de ce pays!
(A quelque chose échec (malheur) est bon!)

samedi 9 mai 2009

La «razzia-social-démocratie»: une alternative ?

(Quoiqu'écrit sur le ton du persiflage, cet essai se voudrait néanmoins sérieux!)
En réfléchissant aux mécanismes et ressorts de la gabegie ainsi qu'aux voies et moyens d'en venir à bout m'est venue l'idée d'écrire cet essai.Ce faisant, je me proposerais de procéder à un examen soutenu de ce phénomène de société bien vivant et coriace qu'est la concussion.Vous aurez remarqué que j'ai parlé intentionnellement d'un «phénomène de société» car j'estime que les origines de ces mœurs déprédatrices séculaires plongent leurs racines dans nos tristement célèbres rezzous et razzias pratiqués par certaines tribus ; usages magnifiés et chantés par nos trouvères et poètes depuis la nuit des temps.Ces «petites manies» traditionnelles auront été si louées voire glorifiées qu'elles se sont érigées en règles coutumières non écrites et non dites ainsi qu'en automatismes et réflexes régissant la gestion tant publique que privée de l'activité politico-économique nationale.Et puisque ces mauvaises mœurs et accoutumances semblent si obstinées, rétives et assurément inexpugnables, tâchons donc de faire contre mauvaise fortune, bon cœur.Par conséquent, comme le dit si bien le proverbe arabe :«baise la main que tu ne peux pas encore couper».Déférent et obéissant à l'égard de la sagesse de cet adage arabe et sans doute Mauritanien aussi, je m'évertuerai donc dans cet essai à sacrifier au rituel du baisemain.

Je m'y soumettrai si obséquieusement que je me ferais bien fort d'être, une fois n'est pas coutume, le théoricien, le chantre voire en certains moments le saltimbanque de la «razzia-social-démocratie».Un nouveau concept socio-politique de ma facture à faire pâlir d'envie mes prédécesseurs allemands et scandinaves, livides et fades doctrinaires de la «Sozialdemokratie».Mais, avant de présenter au grand public la trouvaille Mauritanienne, examinons brièvement ce qu'est la social-démocratie originelle européenne:«un Etat-providence qui protège la population ... et des niveaux de prélèvements élevés afin de financer les dépenses publiques via un impôt progressif…»(Wikipedia).L'originalité de notre version à nous autres du désert consisterait en ce qu'elle se proposerait d'ancrer et de consolider la culture social-démocrate en Mauritanie en l'arrimant à l'immémoriale culture de la razzia.Pas moins que cela, aussi simple et ingénieux à la fois, une évidence, une lapalissade.Devant le constat désespérant de notre impuissance à venir à bout de cette fatalité structurelle et sociologique qu'est la concussion essayons , tant qu'à faire, de la mettre au service de la justice et de l'équité au moins.Autrement dit, transmuter l'acte immoral, choquant et déshonorant en acte de haute portée morale et sociale.En somme, rendre à la razzia sa fonction distributive, collectiviste d'avant la colonisation (1905).

Il semblerait bien que nos razzieurs au grand cœur d'antan, comme Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, faisaient de la social-démocratie distributive sans le savoir en «empruntant» aux riches tribus ou aux populeuses contrées négro-africaines pour donner à leurs congénères tribaux, à leurs tributaires, à leurs esclaves, à leurs griots et à leurs forgerons etc...Une vraie chaîne de solidarité reproduite de nos jours encore par les organisations caritatives et les pays dits socialistes ou social-démocrates.Ce qui m'amènerait spontanément à revendiquer fermement pour mon pays la paternité du poinçon des «Restos du cœur» piqué par l'impertinent Coluche!Les social-démocraties européennes ne font guère mieux que de prendre aux riches et aux moins riches sous forme d'impôts pour donner aux plus déshérités.Contrairement au libéralisme sauvage, en social-démocratie il n'y a pas de laissés-pour-compte ou presque.Et c'est précisément ce que faisaient mes ancêtres razzieurs en aspergeant voire inondant de leurs libéralités gratuites toute la «Âchira» et ses dépendances.Toute la difficulté de l'exercice serait banalement de transposer ce système de "moralisation du pillage" à nos «razzieurs aux cols blancs» des temps modernes résolument peu philanthropes et charitables.Pour le décors contemporain et en lieu et place des griots, les journalistes et autres thuriféraires de tous acabits feraient amplement l'affaire.Voilà qui est dit, les décors sont plantés et je m'explique.
Lorsque «Hentat des sables», appelons le comme cela, à l'instar de tous les razzieurs anonymes célébrés de nos jours encore par notre folklore musical et poétique, revenait de l'une de ses nombreuses et périlleuses razzias, il distribuait à tours de bras et à profusion dromadaires, moutons, vaches, boeufs, esclaves et cauris à tout le clan ravi et aux anges de le revoir encore entier et surtout prospère au terme de son aventureuse et risquée toute de même équipée.Ce faisant, l'on pourrait soutenir que «Hentat des sables» en Mauritanie et Robin des bois en Europe médiévale seraient les premiers inventeurs, concepteurs et praticiens de la social-démocratie, bien avant leurs ternes émules et plagiaires allemands et scandinaves.Je l'ai déjà dit, sommairement définie, la social-démocratie serait l'art de prendre aux riches et autres nantis pour donner aux plus déshérités afin d'atténuer les inégalités sociales.Et c'est exactement ce que faisaient notre bien nommé «Hentat des sables», Robin des bois et Zorro au Mexique bien après!

En Allemagne où je vis et dans les pays scandinaves sociaux-démocrates «Leghrama» et «El Ghanima» désigneraient l'impôt sur la fortune, l'impôt de solidarité, la TVA. et divers autres impôts que l'Etat perçoit pour s'acquitter de son rôle de providence.Donc, pour réussir cette version inédite au 20ème et 21ème siècles de la «razzia-social-démocratie» à la Mauritanienne, il suffirait d'exiger le plus légalement du monde des razzieurs qui représentent chacun forcément une tribu ou une ethnie de reverser 50%, 30% ou 10%, peu importe du reste , de leurs chapardages ou razzias réalisés au détriment des deniers publics à leur clan d'extraction.Aussi simple et primitif que cela.Le prorata à reverser à la tribu, au village pour les négro-Mauritaniens et au Edebay pour les Haratines, serait à fixer par une loi votée au parlement ou par décret du dictateur en service du moment soit fort probablement le général limogé qui s'apprêterait à se "faire élire".Et le tour serait joué en une deux!Et l'on s'apercevrait bien vite comment ce procédé atypique viendrait efficacement à bout de la pauvreté dérisoirement combattue par le CLSP, la Banque mondiale, le FMI et ses interminables, vaines voire paupérisantes batteries d'ajustements structurels.De quoi faire rougir de convoitise et de jalousie le monde entier, à commencer par nos voisins immédiats ainsi que le Bengladeshi et prix Nobel Dr Yunus inventeur du microcrédit.Grâce à notre pas si nouvelle que cela «razzia-social-démocratie», tout le monde mangerait enfin à sa faim, se logerait, s'habillerait décemment, se soignerait, fréquenterait l'école privée hors de portée, irait au concert, au cinéma et se payerait même des vacances à Las Palmas voire au delà des mers.En somme la panacée, le Graal et la nouba d'enfer pour tout le monde!

Aussi et ce ne serait là pas le moindre des avantages, les "stakhanovistes de la concussion" ou RV enfin en paix avec leur conscience seraient de surcroit assurés de perpétuer indéfiniment leur «Ghrama» légalisée et fidéliseraient ce faisant leur électorat pour l'éternité en l'affriandant tout simplement par le nouvel «impôt de solidarité fixé par la loi».Le délit de détournement des deniers publics, ce non-sens désormais, deviendrait caduc et obsolète tout banalement.La solution serait si simple et banale que personne n'y aurait pensé: les «Hentat des sables» sont pourtant légions et pratiquent déjà un système élaboré de ponction et de soustraction remontant à la nuit des temps ancestraux.Il ne manquerait plus alors qu'un seul chaînon que le dictateur de service pourrait décréter d'un trait de plume ou de baïonnette, c'est selon son humeur.Et il serait aussi à prévoir que la «razzia-social-démocratie» emportât l'adhésion admirative et inconditionnelle d'un peuple formaté à la «bien-penseance de Etvegrich» sic.Cela est tout simplement gravé et sculpté dans notre inconscient collectif !Voilà donc une mesure populaire que je livre en cerise sur le gâteau à notre candidat-dictateur en manque d'actions d'éclat à inscrire sur son programme insignifiant et dérisoire mais il ne serait à craindre qu'il ne nous serve in fine qu'une "razzia-dictature" la seule qu'il connaisse vraiment, hélas.Cette idée serait d'autant plus à propos qu'elle coincide avec la réémergence d'une nouvelle lignée de «Hentat des sables» censés être les plus à même de concrétiser ce programme généreux, charitable, compatissant et innovant qu'est la «razzia-social-démocratie», notamment celle des "RV new wave" d'Aziz.D'aucuns pourraient pousser le peaufinage jusqu'à se demander qui des gabegistes «new wave» ou des précurseurs plus vieux auraient été les plus qualifiés ou doués pour implémenter avec bonheur notre providentielle «razzia-social-démocratie» ?
Pour ma part, je ne me risquerais point à faire une telle confrontation car ma toute nouvelle théorie de la «razzia-social-démocratie» exigerait des qualités ataviques très bien partagées parmi le microcosme politique voire le commun des citoyens tout simplement.Y compris moi même pourquoi pas!Et cela d'autant plus que les souffre-douleurs d'antan semblent avoir enfin acquis leurs lettres de noblesse dans cet art porté au sommum de la sophistication, de l'ingéniosité et de «l'élégance» de nos jours.Dommage, ce ne serait sûrement pas pour cette «idée lumineuse et pionnière (sic)» que j'aurais le prix Nobel d'économie !
NB:Hentat des sables = Vandale des sables

vendredi 1 mai 2009

Candidat-dictateur-cherche-«candidats-ni-pour-ni-contre-mais-AVEC»!

Pour organiser des élections fussent-elles contrefaites comme celles envisagées le 6 juin par le général limogé il faudrait necessairement plus d'un candidat-dictateur soit donc plusieurs.Et pour remporter ces mêmes élections, il serait tout aussi évident de l'avoir fait aux dépens de quelques candidats « triés sur le volet » et qui seraient donc du genre plutôt accommodant.Autant alors parler dans ce cas de « candidats-ni-pour-ni-contre-mais-AVEC ».Allez donc savoir la différence ou la nuance qu'il y aurait entre un «candidat-pour» et un «candidat-avec», moi j'y ai renoncé!Encore que...!

Et pour faire comme de vrai, comme des grands, il serait recommandable de panacher la composition éthnico-tribale du cocktail électoral factice: un soupçon d'arabo-berbère par ci, une bonne pincée de négro-mauritaniens par là et un zeste de Haratine pour agrémenter le tout.Agiter le cocktail avec force tapage et cynisme et hop servir « y'a bon » comme dans la fameuse pub raciste du cacao!C'en serait presque, soit dit en passant, à croire qu'Aziz ne se présenterait que contre les composantes noires de nos populations; auquel cas ce serait plutôt de mauvais augure pour les questions du passif humanitaire et de l'esclavage.En fait à cela il y aurait une explication plus prosaïque: pour ne pas se faire subtiliser une bonne partie du vote éthnico-tribal quasi censitaire, le candidat-dictateur se sera arrangé pour que tous les autres candidats d'obédience arabo-berbère et à importante assise tribale soient tout bonnement disqualifiés par le Conseil constitutionnel.

Cette institution est assurément toujours fort complaisante avec Aziz au point de lui avoir dégoté un «interimaire» au sens de l'ANPE locale en la personne de M'baré président malgré lui.Gagner une retraite de président en 6 semaines seulement et sans avoir jamais mis les pieds dans le bureau présidentiel qu'il croirait sûrement ovale comme celui de son congénère americain Obama, il n'y aurait que des saisonniers interimaires profis de la trempe de M'baré pour le réussir.Dans la vie comme à la roulette, il est de ces veinards tout de même!Même les boss débarqués de firmes en faillite de Wall Street n'auraient osé rêver d'un tel parachute doré en si peu de temps!

Faute de candidats crédibles issus de l'opposition démocratique, le candidat-dictateur aura tout bonnement décidé de se doter d'adversaires potiches taillés sur mesure comme HB Kane et Sghair par exemple.Mais il est un autre problème, pas insurmontable cependant, pour la bourse d'Aziz bien garnie en argent détourné de nos caisses vides: les «candidats-ni-pour-ni-contre-mais-Avec» auront beau se montrer de bonne volonté et "abordables" au sens commercial qu'ils n'en consentiraient pour autant d'aller s'époumonner sans contrepartie livrés aux quatre vents de nos torrides harmattan et simoun.Il faudrait donc bien plus qu'un voeu gratuit du général limogé mais plutôt de consistantes gratifications financières et autres pour les amener à affronter les intempéries estivales pour le compte de leur « rival » et boss Aziz.

Ce qui aura naturellement conduit le candidat-dictateur à financer et encadrer en sous-main les candidatures et campagnes éventuelles de ses «candidats-ni-pour-ni-contre-mais-Avec».Il faudrait bien admettre que côté blé, le général limogé n'a jamais eu vraiment de gros soucis à se faire, tout habitué à toujours casser la tirelire publique toute sa carrière durant.Presque une seconde nature chez lui!Par conséquent, nos «candidats-ni-pour-ni-contre-mais-Avec» seraient un peu comme ce gendre qui voudrait à la fois obtenir la main de sa dulcinée ainsi que la dot requise pour contracter le mariage.Pour faire de la figuration ce me semblerait bien un peu trop cher payé et les cachets consentis par le metteur en scène Aziz seraient excessifs et immotivés compte tenu des résultats escomptés des «candidats-ni-pour-ni-contre-mais-Avec».Surtout en sachant que l'effet «carneval électoral autoentretenu» crèverait l'oeil et n'échapperait déjà à aucun observateur objectif national voire étranger aussi.

Qu'à cela ne tienne, le candidat-dictateur tiendrait toujours à son vain agenda électoral unilatéral et semblerait s'entendre comme larrons en foire avec ses «candidats-ni-pour-ni-contre-mais-Avec».Je verrais bien certains candidats-potiches fredonner à la fin de cette farce électorale: « tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil, tout le monde il est content »!A dire vrai, servir de faire-valoir à l'OPA sur la démocratie engagée par Aziz aura été au final la réelle affectation et raison d'être de leurs rôles dans ce lamentable et désolant cinoche électoral.Auront-ils, malgré tout, rempli leur contrat?Rien n'est moins sûr!

NB:A.N.P.E =Agence Nationale Pour l'Emploi en France.