"Les journées du concert" de l’impraticable homologation d’un putsch!
Pour initier l’assurément impossible sinon inconcevable homologation de son putsch dérisoirement agrémenté pour l’occasion des oripeaux de la «concertation verticale, à sens unique», le général limogé serait monté sur ses grands chevaux pour jouer au maître de cérémonie ou au malhabile chef d’orchestre, on ne sait trop plus !En édictant et planifiant la tenue des «journées du concert cacophonique» dont il attendrait qu’elles entérinent sa forfaiture, Aziz confirme, une fois de plus, sa légèreté typique .Son inconséquence serait telle qu’il semblerait être le seul, à caresser le rêve insensé que ces assises fantaisistes puissent engendrer autre chose que le burlesque qui finirait bien par avoir raison de lui, à force de s'y être empêtré!
Comment aussi accorder le moindre crédit à la légion de délégués «yes-men» inespérément radieux de s’extraire pendant dix jours de la morosité du train-train accablant de leurs patelins provinciaux, perdus et cafardeux pour faire du tourisme et du shopping, aux frais du «roitelet» pendant leur séjour dans la «mégapole» Nouakchott ?Dès lors, il ne serait que prévisible que ces pantins articulés ne soient que l’ombre d’eux-mêmes ou plutôt celle d’une dictature en manque d'hommes, d’imagination et de ressources politiques pour s’imposer .
Du «concert des concertations» entre quatre murs, menées à la baguette, tambours et tam-tams battants par le «chef d’orchestre limogé» ne nous parviendrait au final que les échos dissonants d’une monstrueuse cacophonie à tympaniser Stentor !De fait, cette "manifestation foraine des concertations ou du concert" tiendrait beaucoup du «Speaker’s Corner» de Hyde Park à Londres où Aziz jouerait son «one man show», son monologue voire son soliloque devant un auditoire conditionné et sceptique tout de même! Il faudrait vraiment toute l’énergie du désespoir d'une junte aux abois pour placer un quelconque espoir en ce vaudeville de mauvais goût dont le casting et le scénario auront été écrits par la dictature pour la dictature !Une sorte de «navet» cousu de fil blanc et déconnecté des préoccupations et aspirations politiques intimes d’un peuple assoiffé de démocratie et traumatisé par 30 ans de tyrannie et de vexations !
Manifestement, le général limogé serait frappé de cécité voire «d’autisme politique» pour persister à se bercer d’illusions à si peu de frais, en prenant des vessies pour des lanternes !Soit une poignée de «délégués tribalo-féodaux» qui ne font même pas l’unanimité au sein de leur ethnie ou tribu à fortiori dans la «maquette» d’une démocratie dite et voulue viable et responsable .Comme justement celle que nous avions avant qu’Aziz ne s’avisât de la confisquer tout « banalement ».Des concertations crédibles impliqueraient aussi un minimum de conditions dont l’absence de contraintes et un climat de sérénité ne sont pas les moindres .Toute concertation se doit, par définition, d’être voulue et non pas subie !
Nous aimerions bien que l’on nous explique comment pourraient s’établir un dialogue franc et des échanges avantageux sous la menace des armes du Basep et les tentations des milliards des ressources de notre Etat ou ce qui en tiendrait lieu encore, brassés par Aziz pour assouvir ses folles ambitions personnelles ?Et puis, même nonobstant toutes ces réserves, au sujet de "quoi" serait-on amené à nous « concerter » ?Pour tirer quelles conclusions, pour justifier quels écarts de conduite et d’insubordination, par exemple ?Voudrait-on nous faire avaler qu’un putsch tiré par les cheveux et risible, décidé par un général limogé serait dans l’ordre normal des choses dans une démocratie et qu’il faudrait donc s’y faire, vivre avec ?Implanter une dictature surannée, partout au monde, sur les ruines de la démocratie voulue par le peuple serait donc une « rectification plausible », nous matraquerait-on ?De quel vilebrequin s’agirait-il donc et quel genre de « tourneur ou mécano maladroit » serait Aziz pour prétendre « réparer » une pièce, soit une démocratie toute neuve et loin d’être usée pour n’avoir pas encore eu le temps de tourner à plein régime, 15 mois seulement?Autant donc mettre un éléphant dans un magasin de fines porcelaines chinoises, bonjour les ravages !
Qu’on se le tienne donc pour dit, une fois pour toutes, Aziz n'a pas les moyens moraux, politiques et intellectuels requis pour ses strictes ambitions personnelles à fortiori pour celles, que certains Saffagas sans scrupules soutiendraient si impertinemment, qu'il nourrirait pour notre pauvre pays .Une Mauritanie qu'il n'a jamais servi et dont il s'est toujours abusivement servi, ne serait ce qu'en s'enrichissant scandaleusement à ses crochets, à nos crochets tous!Alors, il ne serait que grand temps pour se rendre à l’évidence même :le général limogé et sa « cour des miracles » ne pourraient, en aucun cas, être crédités d'un quelconque projet politique, social ou économique pour la Mauritanie !
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