lundi 8 décembre 2008

Les patriarches putschistes :Miske et Breidleil.(ière partie)

Les patriarches putschistes :Miske et Breidleil.(ière partie)

(cet article comprend 2 parties :1 et 2 ci bas)
1èrepartie)Le panarabiste et le gauchiste tiers-mondiste :même combat sous l’ombre tutélaire de la dictature.

Je voudrais d’emblée exprimer mon respect pour les talents multiples de ces deux hommes MM Ahmed Babe Ould Ahmed Miske et Mohamed Yehdhih ould Breidleil.Et, c'est presque à regret mais non moins fermement que je me vois obligé par la ténacité des faits d’assortir mon ménagement d’un «mais» voire de plusieurs «mais» encore et encore !Lors du débat intellectuel ouvert à la suite de l’article-marathon de Breidleil « Eviter l’infamie » et auquel j’avais participé en lui dédiant un article , un intellectuel spontané avait salué l’érudition de Breidleil en le qualifiant , à juste titre sûrement , de « vieil océan » (sic) !

Cet intello aura beau saluer le « vieil océan » , qu'il n'en serait pas moins vrai aussi qu'il n'est pire eau que celle qui dort ! Un peu comme l’eau boueuse des deux fleuves jumeaux de la Mésopotamie que l'érudit Breidleil ne connait que trop bien.Il eût été donc , à mon sens , plus approprié de parler de «vieux fleuve Mésopotamien» voire de «nappe fossile» stagnante de la même aire géographique ou quelque chose de cette nature là, en tout cas !Et , tous les bons écoliers vous diront aisément vers quelles rivières sont charriées les eaux saumâtres de ces «vieux fleuves» témoins gênants et muets de tyrannies séculaires , atroces et caduques.Dès lors, il ne serait point étonnant que le « vieux fleuve » Breidleil n’ait été à son tour le témoin actif voire l'exégète et l'apologiste assurément prolixe et prolifique de la tyrannie sur la rive droite du fleuve Sénégal , la Mauritanie .A défaut des « Ravidein » (le Tigre et l'Euphrate) .

Ravidein , dont il semble avoir oublié jusqu'à l'existence , et c'est vraiment tant mieux!Plus Baâthiste que Saddam , tu meurs !Et il en sera mort de fait, il est des idéologies tout banalement mortelles.Gare à la "faucheuse" donc!Se détacher un instant de son panarabisme obsessionnel, aura été ce qui pouvait arriver de mieux à Breidleil comme éclaircie voire embellie à même de le sortir de l'étroite passe nationaliste arabe en laquelle il s'est échoué plus tardivement que la moyenne de ses camarades !N'eût été le fait , qu'au prix d'un effort déchirant de reniement de soi, il ne se soit mis en tête de consacrer sa verve et son talent prodigieux au service d'une cause dont, le moins que l'on puisse dire, qu'elle serait hasardeuse et point «légitime ni juste».Pour utiliser des circonlocutions que MM Breidleil et Ahmed Miske ne manient qu'avec beaucoup de bonheur, de tact et de virtuosité aussi.De loin, mieux que le laborieux poussif que je serais.

Dans son article «Eviter l’infamie» que j’ai relu avant de rédiger le mien ci, il ne m'a pas échappé que Mr Breidleil a laissé tomber son masque spécieux, malgré ses efforts «héroïques et lyriques» de noyer le poisson dans l'eau d'un article-fleuve !Par ailleurs, je ne puis me dire vraiment « flatté » que Mr Breidleil en soit venu , trois semaines après mon article «Un an déjà : le hold-up électoral» aux mêmes conclusions que moi.Qu'il soit donc clair, que lorsqu’il avait alors demandé la « refondation du régime », doux euphémisme pour démission du président élu Sidioca , il était bien ostensible que lui et moi n’avions point été mus par les mêmes ressorts ni les mêmes résolutions du reste!

Pour comprendre les soubassements des désaccords et de l’hostilité qu’entretenait et qu'entretient toujours Mr Breidleil vis à vis du régime du président élu Sidioca, il serait édifiant d'effectuer le rapprochement entre lui et son aîné Mr Miske alors membre éminent de ADIL et au parcours non moins atypique, déroutant voire carrément déconcertant.On dirait que Mr Breidleil serait en train de slalomer sur la descente en glisse déjà empruntée, hélas, par Mr Miske. Comme qui dirait que Mr Miske, le plus âgé, talonné par le temps et les temps incertains qui passent (Machallah, je touche du bois), n'aurait eu vraiment d'autres choix que de se laisser enrégimenter, tout de suite et maintenant par Aziz au sein de sa "fronde" quitte à faire faux bond à son ami Sidioca.Les deux intellectuels, le"panarabiste"et le"gauchiste tiers-mondiste", quoiqu'antinomiques se révéleraient tout de même assez ressemblants dans leur démarche commune.

Et Mr Breidleil relativement plus jeune , aurait été plus patient mais n’aurait vraiment plus le coeur à l'ouvrage pour se consacrer à d'autres causes "panarabistes" autrement plus gratifiantes et exaltantes ;seul problème: , ces causes là n'existent plus et sont obsolètes!.Ce qui expliquerait sans doute , la hâte qu'il a mise à déguiser la factualité historique et bien entendu à en tirer des conclusions tout aussi hâtives, erronées et forcément orientées dans son article-capharnaüm.Le tout pour justifier la dictature rampante et dans l’air électrisé, brassé et agité par un Aziz impatient. Cette compétition attristante aura eu les allures rocambolesques , de «déshabiller Paul pour habiller Francois»!

Cela aurait presque prêté à sourire n'eût été l'inquiétante dérive voire déviance intellectuelle que chacun subodorera aisément et reprouvera tout aussi clairement et fermement. En somme Mr Ahmed Miske donnerait l’impression de n’avoir eu d’autre alternative vraiment que celle de se faire circonvenir par le Crésus Aziz et sa «Sécu».Et l’autre, Mr Breidleil se serait laisser affriander par ce général aux «étoiles scintillantes» croyant ainsi assouvir son adulation dogmatique de la dictature et de la force brute, sans oublier la «Sécu» aussi, dans un pays où le seul système de protection sociale serait la tirelire gérée par Aziz sous forme de libéralités et de subsides à la tête du client . (à suivre ci bas....)

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